Nouvelles thèses de doctorat à l'Université du Littoral Côte d'Opale

Depuis le 1er octobre, 2 nouvelles thèses de doctorat ont débuté à l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO) dans le cadre du projet CleanAirBouw. Toute l’équipe souhaite la bienvenue à Hugo Bes et Farah Bensafir.

 

Farah Bensafir

Financement : 50% ULCO, 50% Interreg.

Titre de la thèse : Procédés catalytiques pour la purification de l’air intérieur

Directeur de thèse : Stéphane Siffert

Encadrant : Renaud Cousin

 

Pour en savoir un peu plus sur ce projet :

Ce projet de thèse porte sur le traitement séquentiel des polluants de l’air intérieur, combinant des étapes d’adsorption et d’oxydation catalytique. Les principaux composés ciblés sont le monoxyde de carbone (CO) et les composés organiques volatils (COV), en particulier le toluène, choisi comme molécule représentative du groupe BTEX (benzène, toluène, éthylbenzène, xylène). L’objectif est de développer des matériaux bifonctionnels capables d’assurer simultanément l’adsorption et l’oxydation de ces polluants, afin d’obtenir une optimisation à la fois environnementale et économique des procédés de purification de l’air intérieur.

 

Hugo Bes 

Financement : 50% ULCO, 50% Interreg 

Titre de la thèse  : Toxicité respiratoire des polluants de l’air intérieur

 

Directeurs de thèses et encadrants : Sylvain Billet et Stéphane Siffert

 

Pour en savoir un peu plus sur ce projet :

Dans un contexte où nous passons la majorité de notre temps en intérieur, avec des concentrations de certains polluants pouvant être 2 à 10 fois supérieures à celles mesurées en extérieur, l’impact de la qualité de l’air intérieur (QAI) sur la santé constitue un enjeu majeur de santé publique. 

Cette thèse aura pour objectif de caractériser la toxicité respiratoire des polluants de l’air intérieur et des émissions de poêles à bois, puis d’évaluer l’impact des techniques de dépollution catalytique sur la réduction de cette toxicité. La méthodologie repose sur des tests in vitro, au cours desquels des cellules respiratoires humaines seront exposées à des mélanges gazeux à l’aide du dispositif Vitrocell™, permettant de simuler de manière réaliste les conditions d’exposition. La thèse contribuera également à valider l’efficacité des dispositifs de traitement multipolluants développés dans le cadre du projet CleanAirBouw.

Pour structurer le déroulement du projet, dans un premier temps, l'intérêt sera porté sur la caractérisation de la toxicité respiratoire des polluants issus des émissions de poêles à bois, puis, dans un second temps, aux polluants de l’air intérieur. Dans cet objectif, il sera important de développer un modèle cellulaire à l’interface air-liquide, robuste et représentatif de la réalité, afin de pouvoir l’exposer aux différents polluants sélectionnés."