Nouvelle thèse de doctorat à l'Université de Lille
Le 1er octobre 2025, un nouveau chercheur, Ahmad ABO RAJAB, a entamé une thèse de doctorat à l’Université de Lille dans le cadre du projet CleanAirBouw. Toute l’équipe lui souhaite la bienvenue !
Financement : 50% U Lille, 50% Interreg CleanAirBouw
Ses recherches seront consacrées aux études spectroscopiques avancées d’oxydes simples et mixtes de manganèse pour une meilleure compréhension des mécanismes catalytiques dans l'oxydation totale de Composés Organiques Volatils (COV).
Directeurs de thèse : Jean-François Lamonier (PR ULille, UCCS), Eric Marceau (MCF ULille, UCCS)
Encadrante : Asma Tougerti (MCF ULille, UCCS)
Pour en savoir un peu plus sur ce projet :
Les composés organiques volatils (COV) présents dans l’air représentent un problème majeur de santé publique, responsables de nombreuses pathologies respiratoires. L’objectif de cette thèse est d’étudier les mécanismes de catalyse impliqués dans l’oxydation totale des COV à l’aide d’oxydes de manganèse et de cuivre, dans le but de remplacer les catalyseurs à base de métaux nobles, qui sont des ressources critiques, par des catalyseurs plus économiques et durables.
Cette thèse sera divisée en trois grandes parties. La première portera sur la synthèse de matériaux catalytiques à base de manganèse et de cuivre, en explorant les conditions optimales permettant d’obtenir les structures désirées. La deuxième partie sera consacrée à l’évaluation des performances des différents oxydes en termes d’activité, de sélectivité et de durabilité, à l’aide de tests catalytiques. Cette étape permettra de sélectionner les matériaux les plus prometteurs, qui feront ensuite l’objet d’une caractérisation physico-chimique approfondie. Enfin, la troisième partie portera sur l’utilisation de techniques de caractérisation avancées, telles que la spectroscopie d’absorption des rayons X operando avec modulation d’excitation, la spectroscopie photoélectronique des rayons X sous pression proche de l’ambiante, et la spectroscopie XAS résolue en énergie utilisant la détection par fluorescence partielle. L’objectif sera d’identifier les espèces actives présentes sur les catalyseurs et de mieux comprendre la synergie entre le cuivre et le manganèse.
